Le poisson d’avril a assez duré!

2 avril 2021

La FPSS-CSQ dénonce l’attitude du gouvernement face au personnel de soutien scolaire

La Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS‑CSQ) profite de la journée du poisson d’avril pour dénoncer toutes les incohérences du gouvernement face au personnel de soutien scolaire et maintien que la farce a assez duré.

Afin de bien faire comprendre son message, les membres de la FPSS-CSQ ont d’ailleurs livré un gigantesque poisson d’avril aux bureaux de la présidente du Conseil du trésor, Sonia Lebel, à Trois-Rivières.

3e vague- Des services de garde ouverts malgré les écoles fermées

Au lendemain de l’annonce de la fermeture des écoles dans trois régions du Québec, mais au maintien des services de garde ouverts dans celles-ci, la FPSS-CSQ ne peut que se désoler que le personnel de soutien scolaire qui travaillera au sein de ces services de garde n’ait pas droit à la prime COVID.

« Non seulement nous n’avons pas la rémunération adaptée aux risques que nous prenons en travaillant dans les services de garde qui restent ouverts, mais en plus, le personnel de soutien scolaire est au front depuis le début de la pandémie. À l’instar du personnel en santé, nous sommes sur le qui-vive depuis 1 an. Sauf que nous, nous n’avons pas la moindre reconnaissance du gouvernement. On n’a eu aucun répit, et en plus, on a l’impression qu’on nous traite comme des moins que rien » explique le président de la FPSS-CSQ, Éric Pronovost. Rappelons que le reste du personnel obligé à travailler dans les services jugés essentiels ont tous droit à une bonification salariale.

Tests sur la qualité de l’air dans les écoles 

« Les tests effectués dans nos écoles sans aucun aval scientifique sont une grosse joke » dénonce monsieur Pronovost. « La santé des élèves et du personnel est mise à risque inutilement. En plus, le personnel de soutien scolaire a été totalement mis de côté dans la réalisation de ceux-ci alors que nous avons l’expérience et l’expertise pour le faire ».

Rendez-vous de l’éducation

Au sortir du Rendez-vous pour la réussite éducative tenu ce matin, le président de la FPSS-CSQ ne peut que conclure que ces rencontres ne sont qu’un coup de publicité du ministre Jean-François Roberge. « Avec trois minutes par intervenant pour expliquer notre réalité, difficile de croire que le ministre veut vraiment nous entendre et trouver des solutions concrètes aux problématiques terrain. Ça donne davantage l’impression qu’avec ces rencontres, monsieur Roberge se donne seulement bonne conscience » déplore monsieur Pronovost.